On parle beaucoup de solidarité envers le Japon. C’est très bien, et je soutiens toutes les initiatives allant dans ce sens. Mais la plus belle solidarité qu’on puisse montrer envers ce pays c’est encore d’y aller. La non-venue des touristes est une perte économique énorme pour le Japon. Ce n’est pas aider le pays que de refuser de s’y rendre alors que l’ambassade de France ne le déconseille plus. En y voyageant, on contribue à redynamiser l’économie. Pour ceux qui ont encore peur d’y aller, sachez que le Japon n’est pas un petit pays. En superficie, il est plus grand que l’Allemagne et il s’étend sur presque 3000 kilomètres du nord au sud.
Pour les Japonais, c’est une joie que de sentir que leur pays ne fait pas peur. Voir des touristes jouir des attraits de son propre pays fait toujours plaisir, n’est-ce pas ? Les sourires deviennent réciproques et se chargent d’un sens plus fort encore. La vie peut avancer dans une ambiance meilleure. Visiter le Japon, c’est une marque de solidarité.
Je suis arrivé à Tokyo mardi matin. Je retrouve la ville comme je l’ai laissée. À quelques petits détails près.
Hier soir, je suis allé rapidement à Akihabara, le quartier de l’électronique de Tokyo. Là-bas, j’ai pu obtenir une vue globale de la situation dans la capitale japonaise. Mis à part les économies d’électricité, tout est comme à l’accoutumée. J’ai remarqué tout de même que les touristes sont moins nombreux dans ce quartier, pourtant très prisé par eux.
Le Japon est toujours fidèle à lui-même, tel que je l’aime. Avec par exemple ce vendeur de fruits et légumes ambulant posté devant le Yodobashi d’Akiba, un des plus grands magasins d’électronique du monde.
En Europe, un mois et demi après le 11 mars, on parle quelques fois de reprise au sujet du Japon. Pour ceux qui sont sur place depuis le début, c’est assez bizarre d’entendre ça, car il n’y a tout simplement jamais eu d’arrêt.
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