J’avais parlé en juillet d’un projet de reportage audio sur Osaka et sa cuisine. Ce projet était propulsé via une plateforme de crowdfounding française. Merci à tous les donateurs sans qui ce projet sur Osaka n’aurait jamais pu se faire.
Car oui, pour ceux qui n’ont pas suivi, le tournage a bien eu lieu. C’était pendant les deux premières semaines de décembre. Mon rôle ? Prise de rendez-vous et traduction en direct sur place. C’était la première fois que je faisais un travail de « fixeur » pour un reportage. Le challenge de la traduction français-japonais en direct m’a bien plu. C’est un boulot passionnant et j’admire encore plus à présent les interprètes de métier. Au delà de ça je pense avoir aussi joué le rôle de consultant culturel sur le Japon et Osaka pendant l’élaboration des thématiques du projet avec les deux journalistes.
Ce fut une expérience assez inoubliable car on a pu aller à la rencontre de beaucoup de personnes de talent. On a vécu des privilèges en poussant des portes normalement closes.
Le fil rouge était bien sûr la cuisine à Osaka. Je le savais déjà mais ce reportage n’a fait que conforter le statut spécifique d’Osaka en matière de gastronomie. On a vécu une véritable immersion dans cette fascinante citée.
À l’école Tsuji, la plus réputée des écoles de cuisine au Japon (voir peut-être de toute l’Asie) la rencontre avec des chefs et des professionnels était passionnante. L’important rôle historique et fondateur d’Osaka dans la gastronomie japonaise ne fait aucun doute, tout comme son aura actuel. Et on ne parle pas forcément des plats populaires comme les Okonomiyaki et Takoyaki.
J’en ai profité parfois pour shooter à la volée avec mon appareil photo bien que je n’étais pas là pour ça.
Je garde un formidable souvenir de cette journée complète auprès d’un chef de Tempura renommé !
Tout comme notre réveil à 2h30 du matin, dans le froid hivernal, pour participer aux diverses criées du marché central de la ville.
On a pu élargir le sujet sur divers aspects liés à la cuisine, des marchés …
… aux maîtres artisans des couteaux japonais.
« Japon, entre tradition et modernité » : on peut déjà être sûr que les journalistes ne vont pas tomber dans le piège de cette phrase facile et systématique. Je ne me fais pas de soucis quand au fait que ce reportage apportera vraiment un vent frais. Après tout ils parlent d’Osaka. C’est déjà original en soi. Je les remercie d’avoir eu l’audace de traiter cette ville plutôt que de « surfer sur la vague ». À eux de jouer pour la suite à présent ! Bon courage 🙂
Pour suivre l’avancée du projet ça se passe ici : http://www.osaka-kitchen.net
__________
will-uchan
28 décembre 2014Bonjour et bonnes fêtes.
Ah oui, il est clair qu’ils font partis des rares à parler d’autre chose que de TôKyô, et vont permettre de faire « voir » que le Japon c’est aussi sa cuisine.
Pour les photos, comme d’habitude v(^_^).
Et d’ici là, bon réveillon et 1er de l’an.
Angelo Di Genova
29 décembre 2014Merci à toi Willy ^^
Je te souhaite vraiment un bon réveillon et, avant l’heure, une bonne année 2015 !
Merci pour ton commentaire 🙂
Geoffrey
29 décembre 2014Le genre de portes que j’aimerai pouvoir pousser moi aussi !
Ça devait effectivement être une superbe expérience en tout cas.
Bel article, belles photos, plus qu’à attendre que le projet aille à son terme !
Angelo Di Genova
29 décembre 2014Faudra justement qu’on reparle de ce sujet de portes à ouvrir 🙂
Merci pour ton commentaire en tout cas !