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1er printemps pour les Osaka Safari

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Le mois de juin approche et le printemps va bientôt laisser place à l’été.

Il est temps de faire un petit bilan de cette saison touristique printanière de 2012, placée sous le signe de la nouveauté avec la mise en place des visites guidées nommées Osaka Safari. Pour en savoir plus sur ces balades hors des sentiers battus, cliquez ici.

Commencer quelque chose n’est jamais évident mais cette première saison a plutôt bien démarré avec pas mal de réservations, dont certaines, déjà pour l’automne et le printemps 2013.

Je prends sérieusement mes marques au sein de cette ville fascinante qu’est Osaka. Je précise qu’aucun de tous les Safaris que j’ai fait ne ressemblent à l’autre et le mot adaptation est ici plus que jamais d’actualité.

Tous les voyageurs ayant participé à un Osaka Safari sont étonnés du décalage entre ce qu’on lit dans les guide de voyage et les visites que je propose. C’est un vrai plaisir de savoir que je contribue à réajuster l’image d’une ville injustement mise au second plan.

Mon bilan est donc très positif pour cette première saison. Vous pouvez jeter un oeil aux commentaires encourageants de certains voyageurs en cliquant ici.

Merci à David de m’avoir permis de rejoindre son équipe et son univers pour ce projet aux côtés de Yann.

L’été arrive à grand pas et les réservations de journées s’accumulent. Si vous aussi, vous voulez profiter d’une ou deux journées de balades surprenantes à Osaka, dépêchez-vous de réserver 🙂

La genèse 4/4 – La concrétisation

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Quatrième et dernière partie de la genèse. Pour voir les trois autres :

La genèse 1/4

La genèse 2/4

La genèse 3/4

2009 est l’année de la concrétisation du projet de faire du tourisme mon métier. Je me rappelle avoir toqué depuis 2008 à toutes les portes possibles à Strasbourg pour obtenir des informations sur le monde du tourisme. Je n’y connaissais rien mais j’étais ultra motivé et confiant quant à mes capacités.

Dans une agence de voyage, j’ai rencontré par hasard la directrice de Carlson Wagonlit de Strasbourg. Une femme odieuse comme pas deux qui m’a dit :
« Tu veux te lancer dans le tourisme ? Quoi au Japon ?! Mais il n’y a rien à faire là-bas ! Écoute petit, moi j’ai fait 7 fois le tour du monde, je ne suis jamais allée au Japon et je n’irai jamais. Tu veux faire du tourisme ? Investis dans un projet en Amérique latine. Voilà des destinations qui ont de l’avenir, pas le Japon. »
En bonne commerciale qu’elle était, elle n’avait pas compris que je ne cherchais pas à faire du fric mais à vivre d’une passion. Concept, probablement trop farfelu pour elle.

J’ai fini par faire la connaissance d’un Japonais résidant à Strasbourg et travaillant dans le tourisme entre la France et le Japon. De cette rencontre naîtra un trio qui transformera Japan Trotter en une marque spécialisée en voyage pointus, originaux, totalement sur mesure et privatifs au Japon. J’ai créé le design, développé le site et fourni les photos.

Après de longs mois d’apprentissage, de découvertes du métier, de prospection dans tout le Japon, de travail et d’efforts acharnés, j’ai pu commencer à vivre de ma passion. De 2009 à mars 2011, j’enchaînais les allers-retours entre la France et le Japon, travaillant comme accompagnateur, coordinateur sur place, co-créateur d’itinéraires sur mesure hors des sentiers battus etc. Je passais 8 mois par an au Japon. Le reste de l’année en France à préparer les futurs voyages et à me gaver de fromage 🙂

C’était une période pleine de victoires pour moi. Je les célébrais un soir d’août sur une plage au sud d’Osaka avec un coup de soleil sur la tronche en prime.

Pourquoi je parle de mars 2011 ? Parce que ça concorde avec le tsunami du 11 mars, et l’annulation de pratiquement tous les voyages réservés jusqu’en 2012. J’ai ressenti ça comme un coup de massue. Un vrai coup dur au moment où l’activité décollait à fond. Notre équipe s’est réduite et certains sont allés voler de leurs propres ailes. Une page était en train de se tourner.

Le blog Horizons du Japon est né en 2010 pour reprendre un peu la suite de mon premier site perso.
Aujourd’hui, Japan Trotter continue ses activités mais à une moindre mesure tandis que j’effectue des missions ponctuelles pour diverses agences de voyage. Je développe parallèlement les Osaka Safari avec David Michaud et trace mon petit bonhomme de chemin ici, au Japon, où je vis.

La suite de cette histoire, je l’écris dorénavant chaque jour . . .

La genèse 3/4 – Premier blog sur le Japon

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Suite de l’article “Premiers contacts

Faire du tourisme au Japon notre métier c’est une belle idée. Ok, mais comment faire ? Quoi faire ? C’est un autre problème. Et puis, entre avoir une idée qui se développe au sein d’une discussion et la mettre en pratique, il y a une grosse différence.

J’ai repris mon rythme quotidien au retour en France mais parallèlement, j’ai eu l’envie de développer un site internet avec des photos et des vidéos de mes voyages. J’ai donc bricolé un blog avec iweb sur mac et ainsi est né le nom Japan Trotter. J’ai un grand sourire aux lèvres quand je revois ça aujourd’hui.

Japan Trotter était donc mon blog perso. J’ai posté des photos, écris des articles et uploadé mes premières vidéos sur Dailymotion et Youtube.
Certains doivent peut-être s’en rappeler. J’avais fait un mini-reportage amateur sur la capitale japonaise qui se nommait « Au coeur de Tokyo », avec en bonus une erreur de traduction dans le titre ^^

Puis 2008 est arrivé et je suis reparti avec mon pote sur les routes japonaises, armé d’un reflex, et d’un caméscope. On a fait un voyage de fou de presque 2 mois dont 5 semaines de Japan Rail Pass durant lesquelles on changeait de ville chaque jour. De Kagoshima au sud de Kyushu à Abashiri au nord d’Hokkaido, on a zigzagé à travers presque toutes les régions sans jamais savoir où on dormirait le lendemain.

J’ai calculé rapidement les distances parcourues en train, bateau et voiture pendant ces 2 mois et additionné le tout pour obtenir un résultat dont j’étais le premier étonné : plus de 8000 kilomètres !
Avec ce voyage, j’ai obtenu une vision globale du Japon très intéressante. Au début du voyage, il faisait 25 degrés. À la fin, -3 sous les neiges d’Hokkaido.

C’était un séjour inoubliable qui donna naissance à « Horizons du Japon », une série de vidéos retraçant notre incroyable périple (titre que je reprendrai plus tard pour ce blog). On en a même fait une où l’on célèbre les retrouvailles avec les joies du fromage après 2 mois de sevrage.

Des fois, je retombe sur des photos débiles au sein de l’album de ce séjour, comme celles où l’on se prenait dans des poses improbables autour d’un arbre pour parodier les jaquettes de cd de chanteurs à textes pseudo romantiques. C’est la jeunesse, c’est la connerie mais on était heureux à chaque seconde, tout simplement. On se savait privilégiés d’être-là bien que notre bonheur on l’avait mérité par nos efforts répétés.

Les vidéos Japan Trotter ont souvent été en première page sur Daily. Bien qu’amateur, le reportage « Au coeur de Tokyo » a été vu plus de 34 000 fois sur Dailymotion et 38 000 fois sur Youtube.

Aujourd’hui, ces comptes ont été supprimés.
Je reçois de temps en temps des mails d’anciens fans des vidéos « Horizons du Japon » pour me demander si elles sont encore quelque part sur le net. Désolé mais la réponse est non. Et elles resteront à jamais enfouies dans mon disque dur.

La suite : La concrétisation

La genèse 2/4 – Premiers contacts

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Voici la suite de l’article « Avant le premier voyage au Japon » de la rubrique Tranches de vie.

À travers le hublot de l’avion, entre les nuages, j’ai aperçu un bout de Japon. C’était la première fois que mes yeux se posaient sur cette terre. Vu d’en haut mais pour de vrai. Un instant qui m’a marqué. Enfin, j’y étais !

Premiers chocs, premières claques. Tous ces petits détails de la vie quotidienne qui font que le Japon est un pays qui pétille. Nous sommes nombreux à être passés par là. Beaucoup savent de quoi je parle, d’autres le découvriront un jour.
J’avais toujours sur moi un petit calepin pour noter ce qui m’étonnais. J’y collais tous les papiers que je pouvais garder et utilisais tous les tampons que je voyais dans les gares du pays. J’ai acheté un ticket de métro sans l’utiliser juste pour en faire un souvenir. J’ai glissé des pétales de cerisiers pour qu’ils sèchent entre les pages du bouquin. Je vivais à fond la chance d’être là et remplissais mon tiroir de souvenirs inoubliables à un rythme effréné.
Premiers contacts aussi avec la photographie. Un compact à l’époque, qui surchauffait tellement je shootais tout et n’importe quoi.

Je pensais qu’une fois rentré en France, je pourrais me concentrer sur ma vie dans l’hexagone : trouver un boulot et prendre un chemin plus ou moins classique.
J’ai effectivement trouvé un boulot mais avec pour seul objectif d’économiser pour retourner au Japon. Impossible de me sevrer. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. J’avais une irrésistible envie de me replonger dans ce pays, être simplement sur place et me laisser pétiller à nouveau au gré de rencontres inopinées avec les Japonais.

Je repartais en 2007 accompagné d’un ami cette fois-ci et armé d’un bridge. Si mon premier séjour se concentrait principalement sur Tokyo (comme beaucoup), le suivant en serait tout autrement. Après de courtes retrouvailles avec la capitale, on a filé vers le sud à travers de nombreuses villes pour finir sur une île perdue à 1 heure 30 en bateau de Nagasaki.

En pleine campagne, entourée de rizières, on a marché au soleil bercé par le bruit des tracteurs et des rares voitures qui passaient. Beaucoup se retournaient en voyant sur leur île deux jeunes étrangers. C’est que d’habitude, on ne les voit qu’à la télé.
On aussi a vu des plages splendides et désertes, semées parfois d’embuches. Quel plaisir !

Ce séjour m’a fait réaliser à quel point il est dommage de concentrer son voyage uniquement sur Tokyo. Jusque-là je pensais connaître le Japon mais c’était faux. Je connaissais seulement sa capitale.

J’ai découvert un Japon pépère, des régions paisibles bercées par le bruit des vagues et le vent des montagnes, des grands-mères qui font sécher au soleil des légumes et cuisent à la vapeur des patates douces qu’elles distribue gratuitement aux jeunes qui daignent passer dans le coin. Le Japon qui est comme il est, naturellement généreux et souriant, sans se chercher une identité. J’ai adoré et me suis demandé à l’époque pourquoi on ne le montrait jamais.
Assis face à la mer, je me disais qu’elle était loin ma fac de japonais.

C’est en marchant au bord de ces routes de campagne qu’avec mon ami, on a commencé à mûrir l’idée de faire du tourisme au Japon notre métier. Ce qu’on faisait, on voulait le partager. On imaginait une nouvelle manière de voyager. On imaginait une modernisation du métier de guide, plus humain, plus proche des gens, plus amical et moins théorique.

La suite : Premier blog sur le Japon

La genèse 1/4 – Avant mon premier voyage au Japon

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Voici un nouvel article pour une nouvelle rubrique : Tranches de vie. Ici je vais de temps en temps un peu plus me dévoiler. Pour commencer, revenons quelques années en arrière.

J’ai toujours été un mordu du Japon. À l’époque, la seule motivation que j’avais de passer le Bac, c’était d’obtenir la clé d’entrée pour aller en Fac de japonais. Sans ça, je ne sais pas ce que je serai devenu tellement le système scolaire me tapait sur le système.
Faut dire que mes années collège passées dans une bonne grosse zep ne m’ont pas aidé non plus. Entre les gendarmes à l’entrée du bahut, les trafiquants de haschich, les vrais chercheurs d’embrouilles compulsifs et la bombe lacrymogène dans la tronche, je comprends aujourd’hui pourquoi j’ai rapidement développé des envies d’ailleurs.

Entre galères et rigolades, j’ai donc passé mon bac avec pour objectif d’aller le plus loin possible à la fac de langue japonaise de ma ville Strasbourg, une des plus difficiles de France.

90 étudiants au début de l’année, 20 quelques mois plus tard, et encore moins les années suivantes. Pour caricaturer un peu les premiers mois, il y avait aux premiers rangs les fans d’Amelie Nothomb et une étudiante qui venait en cours déguisée comme dans le manga Naruto (véridique). Au fond, les mecs qui voulaient apprendre le japonais uniquement pour draguer les étudiantes nippones du campus. Moi, au milieu avec un pote et deux amies coréennes.

Plus le temps passait et plus je tombais des nues au sujet de cette fac. Aucun débouché concret et impossibilité de bénéficier d’un programme d’échange pour effectuer une année d’études au Japon.
On nous a dit :
– Les étudiants de japonais ne peuvent pas en profiter. 
On a répondu :
– Si nous qui faisons du japonais on ne peut pas, qui le peut ?
– Les étudiants des sections scientifiques. 
Vlan ! Si j’avais su, j’aurais mieux révisé ma trigo.

Mais le pire, c’était qu’on nous formait à devenir des dieux vivants de la langue classique parlée au 16e siècle et qu’on était incapable d’enchaîner naturellement une phrase dans la vie courante.
Je ne crache pas trop sur cette fac non plus car j’ai obtenu des bases vraiment solides qui m’ont permis de progresser rapidement par la suite.

Plus que jamais, j’étais décidé à me rendre au Japon. J’en avais marre de la théorie. Je voulais du vrai, du palpable.

J’ai donc bossé à fond en intérim pour économiser un petit pactole, travaillant même dehors en hiver pour décharger des péniches dont les cuves étaient remplies de blé. On avait des pelles et un immense aspirateur que les gros bras de la boîte, dans leur élégance, appelaient la « suceuse ». Le contexte ressemblait à ça, l’eau turquoise en moins et le froid en plus.

Les navigateurs des péniches, eux, attendaient bien au chaud à l’intérieur du bateau, laissant tourner le moteur toute la journée pour avoir du chauffage. Vous connaissez l’odeur de fiul brulé d’une péniche ? C’est juste horrible ! Les émanations d’échappements flottaient dans l’air et allaient parfois s’engouffrer dans les cuves où l’on se trouvait. Entre le froid, les odeurs irrespirables et la difficulté physique du boulot, il fallait en vouloir. À chaque coup de pelle, je me motivais en me disant que ça me rapprochait du Japon.

Et puis un matin de l’année 2006, j’ai acheté un billet d’avion pour concrétiser le rêve, celui de poser les pieds au Japon. Je n’étais pas sûr de pouvoir revenir souvent, je suis donc parti presque 3 mois. À l’arrache comme on dit.

La suite : Premiers contacts

Arriver au Japon par Osaka – Transports & Pass dans le Kansai

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En général on arrive au Japon par deux villes : Tokyo ou Osaka. Si la majorité des voyageurs arrivent par Tokyo, l’option Osaka n’est pas à négliger, d’autant que la position géographique de la ville en fait un base-camp idéal.

Pour ceux qui veulent des infos une fois arrivés par la capitale japonaise, l’article de David à ce sujet est vraiment très complet.

AÉROPORTS À OSAKA
Il existe deux aéroport internationaux à Osaka : Itami International Airport et le Kansai International Airport, souvent appelé KIX. Les deux sont impressionnants. Itami, au coeur de la ville, donne l’impression d’atterrir sur des habitations. KIX, construit sur une île artificielle donne l’impression de se poser en mer.

Il est important de ne pas confondre les deux. Itami est tout de même plus orienté vers les vols intérieurs, tandis que KIX est en général la porte vers l’extérieur.

ATTERRISSAGE À KIX
La gare JR se trouve dans le bâtiment en face de l’entrée principale de l’aéroport. Tout est indiqué, ce n’est pas compliqué. Au niveau de JR, vous avez un guichet qui vous permet d’activer votre Japan Rail Pass, que vous devez connaître à force ^^

Rappel : pour reserver son Japan Rail Pass, voici un site très pratique : http://www.japan-rail-pass.fr

TRANSFERT DEPUIS KIX
Depuis KIX, si vous désirez rejoindre Osaka en train, il existe 2 options, la compagnie nationale JR et la privée Nankai. Cette dernière est moins chère et parfois plus rapide que JR. Nankai possède aussi un train au design tout à fait particulier nommé Rapi:t

Si vous désirez rejoindre Kyoto directement depuis KIX, la meilleure option rester de monter dans le train JR Limited Express Haruka (3490¥ pour 75 minutes)

Depuis KIX vous pouvez rejoindre également Nara en bus, ou bien Kobe en ferry :
http://www.kobe-access.co.jp/en/index.php

Veuillez noter qu’il existe aussi des bus entre KIX et Osaka (1300¥ pour 67 minutes)
http://www.kansai-airport.or.jp/en/access/bus/

LES PASS ET AUTRES CARTES DU KANSAI
Surutto Kansai Thru Pass
Très pratique pour vous déplacer dans le Kansai : http://www.surutto.com/tickets/kansai_thru_english.html
Ce pass vous donne un accès illimité aux trains, métro et bus dans le Kansai à l’exception des trains JR. Mais sincèrement, il y a tellement de compagnies privées dans le coin qu’on peut s’en passer amplement.
En réservant ce pass, vous recevrez également un bon nombre de réductions pour visiter les lieux connus de la région.

Autres pass JR
Voici le site qui regroupe les pass JR dans l’ouest du Japon : http://www.jr-odekake.net/en/jwrp/

Cartes de recharges
Tokyo a sa Suica, le Kansai a Icoca. Vous pouvez en acheter une dans les bornes JR prévues à cet effet. La Icoca est valable dans le Kansai pour tout ce qui est train ou métros. Attention, elle ne vous permet pas de payer dans les bus de Kyoto.

Je reviendrais plus en détail un jour sur les transports à Kyoto et à Osaka mais en attendant n’oubliez pas qu’avant d’arriver au Japon, il faut réserver un Safari à Osaka, à Hiroshima et à Tokyo ^^

Un Hanami après la catastrophe du 11 mars

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Je vais parler du Hanami 2011 dans le Kansai puisque c’est là que je me trouve actuellement. Après les tragiques évènements du 11 mars, cette fête nationale a sûrement un goût particulier dans le coeur des gens.

Mais pour beaucoup de Japonais, ce n’est pas la première, ni la dernière fois qu’ils seront amenés à festoyer dans un contexte de catastrophe récent. Autrement dit, ils continuent leurs habitudes et profitent des joies de la vie. La catastrophe rappelant à ceux qui sont épargnés la chance qu’ils ont, il est même possible que certains en profitent encore plus d’habitude.

Mon constat dans le Kansai est simple : rien, visuellement parlant, ne me rappelle dans quel contexte le Hanami se déroule cette année. Entre les années précédentes et celle-là, aucune différence. Enfin, si, un détail change, spécialement perceptible à Kyoto. Les étrangers sont moins nombreux que d’habitude.

Balade printanière à Imazato

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Je vais changer un peu le ton du blog le temps de cette balade. Je vais parler et même me permettre de te tutoyer. Tu m’excuseras d’avance cette familiarité mais pour l’endroit où je t’emmène c’est plus approprié.
Alors aujourd’hui on va à Imazato, petit quartier à l’est d’Osaka. En réalité, j’avais pas du tout prévu de m’éterniser ici mais tu vois, en marchant j’ai aperçu un détail qui m’a frappé.

Oui, là, entre deux immeubles sans attraits, un toit effrité d’architecture traditionnelle. Bon, ça arrive souvent au Japon mais pour moi, voir ça c’est une véritable invitation à l’exploration. La curiosité est trop forte. Aurais-je encore trouvé un lieu charmant parsemé de maisons traditionnelles ? Je fais le tour. Bon, ben, je crois que j’ai ma réponse.

Je m’empresse de repérer ma position avec mon GPS sur l’iphone, je sors ma carte de la ville, mon feutre fluo et surligne la rue où je me trouve. Ma carte d’Osaka commence a être sérieusement colorée.

Je marche à travers cette ruelle paisible cachée dans un quartier où aucun touriste ne se pointe. Quand les gens me voient avec ma bonne tête pas du coin, ils se disent tout bas : « Mais, il s’est perdu celui-là ! Qu’est-ce qu’il fait ici ? Il n’y a rien à voir ».

Au contraire, moi j’adore ces endroits ! Et des choses à voir, il y en a plein. Il y a même des « Kura« , des entrepôts traditionnels. Mais, tout ça, c’est le quotidien de ces Japonais. C’est banal et beaucoup ne comprennent pas ce qu’on peut trouver d’intéressant à venir ici. Et vous, vous trouvez ça comment ?

Il y a des maisons plus ou moins abandonnées de temps en temps, mais qui se fondent dans une ambiance que j’adore. En levant la tête, j’aperçois de jolies choses également. L’espèce de boîte carrée que tu vois sert à empiler les volets coulissants des fenêtres.

Dans cette forêt de poteaux électriques, certains sont plus fragiles que d’autres. Un poteau de bois sert à renforcer celui de béton, probablement malmené par les vibrations du tremblement de terre de Kobe en 1995. Au Japon, c’est la nature qui vient soutenir la technique humaine.

J’adore m’engouffrer dans ces labyrinthes. J’en perds la notion du temps, oublie de manger pour ne nourrir que ma curiosité. Tiens, un sanctuaire au loin ! Bon, ça ne m’étonne pas vraiment. C’est un classique dans ce genre de quartiers.

J’aime la forme des toits de l’architecture shinto, surtout si les ombres dansent dessus comme ici.

Plus loin, j’aperçois un vieil atelier qui me rappelle qu’au Japon, on ne modernise pas tant que ça les choses. Beaucoup travaillent de la même manière qu’il y a 30 ans ou 50 ans. Mêmes outils, même lieu, et parfois mêmes clients. Ces espaces hors du temps sont omniprésents au Japon, mais on en parle pas souvent, préférant ressasser encore et encore les mêmes choses, les mêmes lieux, les mêmes aspects de ce pays si complexe.

Des maisons, un sanctuaire, des petits ateliers, et bien sûr, une école, où l’on pique-nique au soleil. Ha ! Ça me rappelle que je dois déjeuner.

Bon, c’est pas tout mais faut que trouve une zone plus commerçante. Je marche. Ha tiens ! Une devanture de magasin façonnée de bois. C’est très rare de voir encore ça. Demain, elle ne sera peut-être plus là.

Arghh encore une ruelle qui a l’air sympa ! Bon ce sera pour une autre fois. Je vois une gare au loin. Au Japon, qui dit gare, dit commerces, restaurants, vie.

Et me voilà, nez à nez avec un adepte de la sieste. Le Japon, c’est aussi le pays où l’on dort n’importe où, n’importe quand. Affairés, stressés, anxieux les Japonais ?

Ici, je ne suis pas loin du quartier coréen d’Osaka, le plus célèbre du pays. J’en parlerai un jour sur ce blog puisqu’il vaut le détour.
Ça sent pas la richesse dans ce coin mais j’aime le charme désuet et pas surfait de ce Japon là.

Préparer son voyage au Japon

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Voici donc le premier billet d’une nouvelle rubrique : Infos pratiques & bons plans.
Je n’avais jamais fait ça avant sur ce blog mais je posterai ici de temps en temps afin de vous aider à préparer votre voyage au Japon. Mes infos se concentreront surtout sur la très riche région du Kansai.

LE BILLET D’AVION
Si vous partez au Japon par vos propres moyens, tout d’abord, il faut trouver un vol. Concernant les compagnies, il existe beaucoup d’articles sur le sujet au sein sur le web.

De France, Paris reste l’aéroport principal auquel on pense. Mais, pour ceux qui sont dans l’est, Francfort peut être une bonne option aussi. Dans le sud, Milan est à garder à l’oeil également. Une de mes connaissances a trouvé au mois de janvier un billet aller-retour Milan-Rome-Osaka pour seulement 480€ avec Alitalia via les ventes flash du site codepromo.fr

Par exemple en ce moment il y a des reduction Emirates.

On dit souvent qu’il faut s’y prendre à l’avance pour trouver de bons prix pour les billets d’avion. Si ça peut être vrai, ce n’est pas non plus systématique. Il n’y a pas de vraies règles pour trouver un billet pas cher. Ce qu’il faut, c’est fouiner le web et consulter presque chaque jour l’évolution des prix. Ces derniers évoluent pas mal en fonction de la date de départ et du taux de réservation. Souvent, les journées les moins chères de la semaine sont le mardi et le jeudi. À vous d’enquêter donc.

LE VOYAGE TOUT COMPRIS
Pour ceux qui ne désirent pas se casser la tête avec des préparatifs parfois compliqués, il existe les voyages tout compris.

Codes Promo propose régulièrement des séjours à prix réduit si vous désirez opter pour ce type de voyage. Il faut régulièrement garder à l’oeil les nouveautés et les ventes flash. Jetez un oeil aux reduction carrefour Voyages.

LES HÉBERGEMENTS
Concernant les hébergements, la plupart d’entre vous doivent déjà connaître les différentes catégories.

Ryokan traditionnels, au sein desquels les prix peuvent grandement varier. À savoir que les hébergements les plus chers du Japon ne sont pas les grands hôtels internationaux comme Hyatt ou Peninsula mais bien certains Ryokan.

Minshuku, auberges familiales qui ressemblent parfois à des Ryokan ou peuvent aussi donner vraiment l’impression de dormir chez l’habitant.

Hôtels de type occidentaux allant de l’abordable au palace luxueux

Business hôtels, qui proposent de très bons prix comme la chaîne Toyoko-Inn que l’on retrouve dans tout le Japon.

Capsule hôtels, dont le premier établissement du Japon a ouvert à Osaka en 1979. Certains Capshotel proposent aussi des chambres classiques ainsi que des spa et autres saunas. Attention, bien vérifier si l’établissement est prévu pour accueillir la gent féminine. Dans tous les cas, un couple ne pourra pas dormir dans des capsules voisines puisque ces hôtels ne sont pas mixtes.

Pour les plus téméraires, et ceux qui veulent vivre une expérience plus profonde dans un pays comme le Japon, il existe aussi la chambre chez l’habitant. Vous pouvez trouver de bons prix avec les code promo wimdu. Dormir chez l’habitant n’est pas forcément quelque chose de très répandu au Japon. Ce site, vous permettra d’obtenir des infos concrètes assez facilement.

Bien sûr, si vous avez des conseils, des idées ou des infos à partager, n’hésitez pas à commenter cet article afin que tout le monde puisse en bénéficier.

Osaka, une ville appréciée en Asie

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Je me baladais récemment à Dôtonbori, le gros centre animé d’Osaka (prononcez Ossaka et non Ozaka). En ce début de printemps, les touristes commencent à affluer en masse, même ici, dans la capitale du Kansai. Je regardais cette masse de touristes Japonais, Coréens, Taïwanais, Chinois etc. qui s’empilait devant le célèbre logo de Glico ou la mascotte Kuidaore Taro pour prendre une photo à leurs côtés.

Pour la plupart de ces touristes asiatiques, il ne leur viendrait pas à l’idée de repartir d’Osaka sans avoir pris ces photos. Les touristes français, eux, c’est à peine s’ils s’arrêtent pour les regarder. Pourquoi ? Parce qu’en Europe, Osaka est à l’ombre de Tokyo et de Kyoto. Hormis ceux qui connaissent un minimum le Japon, on ne visualise pas les lieux célèbres de la ville parce qu’on en parle pas souvent ; tout simplement. L’histoire, l’impact, les nombreux symboles d’Osaka hormis les takoyaki et les okonomiyaki sont presque inexistants chez nous.

Une ville très visitée, c’est avant tout une ville qui a du sens pour les touristes qui y passent. Ce sont les particularités qui poussent à détourner son chemin pour aller visiter un lieu. Osaka est pleine de ce qu’on appelle ici les « Tokuchô », comprennez les caractéristiques. C’est juste qu’on ne les connaît pas encore chez nous. Au fur et à mesure, j’en parlerai sur Horizons du Japon, alors ne vous éloignez pas trop !

 

Le décalage entre l’image d’Osaka en France et celle en Asie est incroyable.

En Europe, tout le monde connaît Osaka. C’est le second pôle économique d’un pays sur le podium des plus riches du monde. Il est donc normal de connaître cette métropole. Mais, ça s’arrête là.
En Asie, Osaka jouit d’une image très positive. Les Coréens lui trouvent de la sympathie. Aussi étrange que cela puisse paraître, j’en connais personnelement qui iraient volontiers à Osaka alors que Tokyo ne les intéressent pas plus que ça. Les Chinois préfèrent souvent faire du shopping ici que dans la capitale. Pour toutes ces personnes, Osaka, c’est un climat différent. Même les habitants d’Okinawa semblent avoir un rapport particulier avec cette ville où ils sont très nombreux à être venus y vivre.

À ce titre, Osaka fait partie du triangle d’or regroupant Pusan (Corée du sud) et Shanghai (Chine). 3 villes qui ne sont pas les capitales de leur pays mais qui sont grandes, plein de caractère et qui ont le sang chaud.

En essayant ici de développer l’image touristique d’Osaka en français, j’ai parfois l’impression qu’il y a tout à faire. C’est agréable de se dire qu’il y a du boulot et qu’on est loin, très loin, de connaître cette ville surprenante.

La manière de voyager entre les Occidentaux et les Asiatiques est assez différente. La manière donc de communiquer pour inviter au voyage l’est aussi. Voici un spot Visit Osaka pour le marché coréen. Vous y verrez un peu les coins connus avec une dose de dialecte local et, marché Asie oblige, de ridicule ^^ Bien sûr, le tout en musique, parce que ça colle avec l’esprit de cette ville qui se prend pas la tête.