« Le terme « mondialisation » désigne l’expansion et l’harmonisation des liens d’interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l’échelle du monde. Ce phénomène touche les personnes dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d’oeuvre et de connaissances. » (source Wikipédia)
Ainsi se définit le terme de « mondialisation ». Cette dernière est une chose qui me plaît et me dérange à la fois. C’est un véritable phénomène à double tranchant.
Être à l’autre bout du monde permet de se rendre compte de son étendue. Lorsque je vois du Kiri en rayon dans un magasin japonais ou des galettes bretonnes, moi qui ai grandi en France, je sais quelle distance, physique et psychologique, ces produits ont du parcourir pour arriver jusqu’ici.
Ce qui est sympa est de pouvoir profiter de produits du monde entier. Il faut débourser un prix souvent conséquent mais la disponibilité est là. Envie de moutarde française ? Une 1664 ? Ou plutôt le fumet corsé d’un munster vosgien du grand-père Fischer au cumin des prés ?
La contrepartie est que le monde devient plus ennuyeux ainsi uniformisé. Trouver toutes les saveurs du monde partout rend finalement la vie plus fade. La recette du bonheur est peut-être ailleurs. Et je me retrouve dans l’impasse au moment d’acheter des souvenirs de France puisqu’on trouve quasiment tout au Japon.
De plus, à l’autre bout du monde certains mélanges de culture sont parfois maladroits. En France, la frontière entre la Chine et le Japon n’est pas toujours très claire. Au Japon, gastronomie française et italienne vivent parfois en collocation.
Mais bon, on va pas en faire tout un . . .
Et oui, un « vélo-fromage ». Le monde a-t-il chopé un mauvais microbe ? Sur fond de » franponais « , les marques japonaises délirent. Du sucre « Petit pet » au magasin de vêtement « Cocue », le touriste français a de quoi sourire. Mais, le délire a aussi lieu dans nos contrées. Notamment avec des habits ou rideaux affublés d’idéogrammes chinois qui ne veulent rien dire ou imprimés à l’envers. Et quand il y a un sens, ce n’est pas toujours gratifiant. Un survêtement de sport avec un gros 傘 (parapluie) dans le dos me fait aussi rire qu’un « vélo-fromage ».
Mais la mondialisation n’exporte pas seulement le terroir français. Quoi ?! La politique nationale se joint aussi à la fête ?!
Des experts bien remontés ont déjà parlé du sujet, approfondissant la réflexion jusqu’aux points les plus précis, en une mixture critique faisant rimer mondialisation avec consommation : l’influence de la culture américaine, « la jeunesse rebelle » sous fond de musique agressive qui défie les valeurs traditionnelles, et le camembert fabriqué à Kobe par la laitière Yugé, qui ne devrait pas pouvoir exploiter ce nom d’appellation d’origine contrôlée de notre bonne vieille France bien aimée.
« Ha ! Ces chinois sont vraiment de gros copieurs ! » diront certains. « Ils n’ont pas de fierté ! » diront d’autres qui vont s’injurier de voir un distributeur Coca Cola à côté d’un autel de prière bouddhiste et sa croix gammée (mais non, c’est la Svastika !). Les ingrédients semblent avoir été déposé dans un shaker et secoués au point de plus trop savoir ce que l’on mange.
Remettons dans l’ordre ce que nous pouvons à notre petite échelle et profitons des bons côtés de cette mixture nommée mondialisation, qui est quand même, parfois, très sympa à vivre, et souvent comique. Alors « s’il vous plaît dépensez et exécutez le temps agréable ».
Dans la société, des phénomènes il y en a toujours eu et il y en aura toujours. C’est comme ça, c’est . . .
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