« Un haiku se lit un peu comme on contemple un tableau, sur le même tempo. Le poète est peintre, mais un peintre qui sur sa palette disposerait, outre les couleurs, de sons, d’odeurs et de saveurs philosophiques. Le haiku, en reflétant un évènement du domaine des sens, nous donne accès, d’emblée, au sens.
De passage à Matsushima, les « Îles des Pins », où « la beauté du paysage surpasse toute description », Bashô écrit :
松島やああ松島や松島や
Ah! Matsushima
Matsushima ah!
Ah! Matsushima »
(extrait de « Ah! Matsushima, l’art poétique du Haiku » aux éditions Moundarren)
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